LA FOSSE D'OUMONT |
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Situation : Un peu d'histoire : L'extraction de la houille ne date pas d'hier. Elle remonte à la nuit des temps. En tout cas, " le plus ancien document connu ayant trait à l'exploitation dans la région du Centre date de 1299. Par cet acte, le seigneur du Rulx autorise les moines de l'Abbaye de Bonne Espérance à extraire du charbon dans des possessions de Houdeng et de Ggnies. " (*) Bien sûr, au début, cela se pratique à flanc de coteaux ou dans des puits de faible profondeur. Et il en fut ainsi pendant de longs siècles, jusqu'au moment où la révolution industrielle réclame de plus en plus de combustible pour alimenter les fourneaux des entreprises qui se développaient et prenaient de plus en plus d'extension. En fait, ce n'est
qu'assez tardivement que des demandes de concessions pour exploitation
des mines furent introduites auprès des administrations. |
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Gilbert
Leclercq, Rebecca Lievens & Robert Vander Beken
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Collection : Raoul Carpentier-Vue du site du N° 1 en 1943
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Les charbonnages de Leval |
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Le
puits des Trieux de Leval Cette fosse des Trieux
de Leval fut intimement liée à l'histoire du charbonnage
de la Courte En 1890, il est repris par le charbonnage de Ressaix qui, à l'époque, ne cessait de prospérer au point qu'au fil des années, par acquisitions et absorptions ainsi que par le rachat d'autres sociétés, il allait s'étendre sur le territoire de 13 communes - pour une superficie de 3.231 Ha - et compter jusqu'à quinze sièges. Mais ceci est une autre histoire dont nous parlerons prochainement. Pour en revenir à
la fosse des Trieux, c'est donc en 1895 qu'elle fut creusée. D'une
part, pour rechercher la prolongation des veines de houille vers l'est
du site de la Courte et d'autre part pour servir de puits d'aérage
de ce charbonnage Son histoire ne se termina cependant pas pour autant et contrairement à d'autres sites laissés à l'abandon, les bâtiments continuèrent à être entretenus par les soins du directeur des Charbonnages de Ressaix. On y effectua des travaux d'aménagement permettant d'accueillir des habitants dans le corps principal situé à gauche de l'entrée. C'est ainsi qu'en accord avec monsieur le curé Delporte, Monsieur Jacobi, ingénieur, proposa à la famille Jean Daneau(photo), tenant café à la rue du Cimetière et ayant travaillé au charbonnage, de venir s'établir comme concierge dans ce bâtiment au début des années 50. Il y demeurât avec son épouse et ses trois filles Berthe, Monique et Yvette jusqu'en 1963. [...] |
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Gilbert
Adam
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