Rendons aux Celtes ce qui leur appartient. |
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Toujours prêts à prendre le potiron au bond, les commerçants ne s'y sont pas trompés. Gadgets de tous poils, déguisements à foison, tout est bon pourvu que l'on casse le cochon. D'où vient
la tradition de fêter l'Halloween? |
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Une fête aux origines celtes
Déjà 300 ans avant Jésus-Christ, les Celtes célébraient chaque année la fin de l'été, le 6e jour de la lune montante (entre le 25 octobre et le 20 novembre selon notre calendrier).On fêtait alors le Samain selon un cérémonial rigoureux. Les Irlandais exportèrent cette tradition en émigrant aux Etats-Unis au XIXe siècle. Halloween n'est donc pas une fête américaine. Du moins pas à l'origine. |
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Pendant la nuit qui
précédait la célébration du nouvel an, l'on
remerciait le soleil dont les rayons avaient permis les récoltes.
C'était aussi la nuit au cours de laquelle les âmes défuntes
dans l'année venaient saluer les vivants, proches parents. Aussitôt
le jour tombé, les Gaulois éteignaient le feu dans l'âtre
de leur maison pour ensuite, se rassembler en cercle. effrayants afin d'éloigner les mauvais esprits. Les druides étouffaient solennellement le feu sacré de l'autel, puis frottaient des branches sèches du chêne sacré jusqu'à provoquer un nouveau feu pour honorer le dieu du soleil. Chaque chef de famille recevait de la braise rouge recueillie dans ce feu pour en allumer un nouveau dans son âtre, feu qui devait brûler jusqu'à l'automne suivant. Ce feu sacré devait protéger du danger le foyer tout au long de l'année. Au 9e siècle,
le pape Grégoire III a déplacé la fête des
saints en novembre pour y incorporer le Samain. Plus tard, vers l'an 830,
le pape Grégoire IV a décrété que la Toussaint
serait le 1er novembre. Mais c'est Odilon de Cluny qui, en 1048, décida
que le 2 novembre serait le jour des morts. |
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Et pourquoi la
coutume est de mettre une citrouille à notre porte? |
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Dans nos régions, la citrouille était remplacée par une betterave fourragère, et était baptisée " grigne-dînts " !
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Ingrédients
et matériel |
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Prenez
une belle betterave, coupez-en le pied pour rendre le grigne-dints stable
et le haut pour pouvoir l'évider. Le haut sera conservé
pour servir au besoin de couvercle. |
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Évidez l'intérieur de la betterave en faisant attention à ne pas percer les parois ou le fond Une
fois l'intérieur évidé, percez la paroi pour faire
les yeux, le nez et la bouche ainsi que les deux trous servant plus
tard à tenir le grigne-dints |
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Passez
ensuite à la décoration du grigne-dints. |
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Sources : Elisabeth
de Beughem (www.leparisien.fr) © La Libre Belgique 2003 perso.netinfo.fr/PLangevin/ fabrication.htm. |
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Geneviève
D'Hert
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LEVAL-TRAHEGNIES ET L'HISTOIRE POSTALE. |
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Diverses études
permettent d'aborder ce problème : |
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LE
RELAIS DE POSTE
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Il faudra attendre
pour voir s'installer en ces lieux un service régulier de diligences
et de poste aux chevaux. Il assurera la liaison de Mons à Namur
via Bray et Courcelles. |
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En
1782, la cure de Leval sera agrandie aux frais du chapitre Saint-Ursmer
de Binche, et une partie des locaux de cette vaste bâtisse ont été
affectés à l'hébergement des chevaux de poste. Les " MIETTES LEVALLOISES " signalent la présence de l'abreuvoir aux chevaux dans la cour du presbytère. En février 1780, les archives paroissiales signalent que Jean-Joseph COL y était " maître tenant-poste ". " VAL " apparaît également sur la carte répertoriée n°8872 aux Archives générales du Royaume à Bruxelles. Elle date de 1792, et s'intitule " Neue und Volkomene Postkarte durch ganz Deutschland nach Italien, Frankreich, Preuss, Polen und Ungarn ". Mais " VAL " y occupe une position trop proche de Mons qui pourrait faire douter de sa situation, et pourrait amener une confusion avec Estinnes-au-Val par exemple. Ce doute se lève si on la compare avec la " Carte générale des bureaux des postes des Pays-Bas autrichiens " datant de 1789. |
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On y trouve l'indication
" le Val " sur cette même route postale, et elle se situe
correctement à l'est de la Chaussée Brunehault. A SUIVRE
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Le 1er janvier 2002, l’euro mettait fin à près de 170 ans d’existence du franc belge.
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Jean II le Bon crée le franc en 1360Méfiez-vous des questions du genre : « Combien de temps a duré la Guerre de Cent ans ? ». Le 18 septembre 1356, Jean II le Bon, roi de France, est vaincu près de Poitiers par Edouard III d’Angleterre . Le souverain français est fait prisonnier et emmené en captivité à Londres. Le 5 décembre 1360, les premiers francs en or sont frappés pour aider à payer les 12,5 tonnes d’or de la rançon : le franc d’or « à cheval » parce que le roi y est représenté sur un destrier, armé d'un écu à fleur de lys et brandissant l'épée. |
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Le franc germinalJusqu’en 1793, le franc va connaître une carrière à éclipses. |
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L’apparition du franc belgeDans les territoires qui vont constituer la Belgique, l’anarchie monétaire continue cependant à exister. Le tout premier francLa date de la frappe du premier « FRANC » demeure incertaine.[...] |
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Les premiers enseignants qui aient exercé dans notre commune ont été les clercs marguilliers(*) Le premier, dont le nom est connu, est Jacques Joseph HARDAS, décédé le 1er octobre 1871. Le premier instituteur, nommé à titre définitif, est mentionné en 1818 et s’appelle Charles Joseph WACHEZ. En 1842, une loi exigeant l’ouverture d’une école publique ou privée dans chaque commune fut votée. L’école était installée dans une salle de cabaret de dame Valentine BADY, épouse TRIFFET. Actuellement, on devine encore la porte d’entrée dans le pignon de cette habitation, nouvellement cimentée, sise en face du chœur de l’église Saint-Pierre. Les premières écoles du Centre sont installées dans une nouvelle construction en 1871. L’ouverture de la classe gardienne du Bois du Roi dans une pièce de la maison sise route de Charleroi et appartenant à Louis BRUX (surnommé Louis Didie) remonte à 1880. L’école de la Station (Croix-Rouge) démarre en 1927. En 1935, une classe maternelle occupe un local au Château Trigallez. L’école du Carnois est créée en 1979 En 1883, le curé de Leval, Duwelz Théodore fit bâtir l’école actuelle. En 1901, deux religieuses de Leval furent détachées et tinrent la classe dans le patronage. Et que dire d’une école normale à Leval ! …..
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(*) Marguillier
Jean-Claude HULIN |
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Origine des expressions :
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Nombreuses sont les maisons où trônent encore la bonne vieille machine à coudre « SINGER » sur laquelle notre mère, notre grand-mère confectionnaient et raccommodaient, avec amour et patience, les vêtements de toute la famille. Moi-même, j’entends encore le bruit du pédalier de la vieille machine, héritée de mes grands-parents (tailleur et couturière), qu’actionnait ma mère. Cet objet familier de nos habitations a contribué à faire vivre une majorité de nos concitoyens. C’est en effet en grande partie sur cette machine que nos ouvriers et ouvrières en confection ont passé la plupart de leurs journées pour fournir culottes et autres pièces vestimentaires aux ateliers de Binche. Ils achetaient leur machine en général à Binche ou à des démarcheurs, nombreux dans notre région réputée pour son industrie textile. |
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HistoriqueLes premiers travaux de couture réalisés avec des aiguilles d’os datent de l’époque de l’homme de Cro-Magnon. Ils sont vieux de 30 mille ans. C’est dire que de tout temps, les humains assemblent des peaux et étoffes pour se vêtir. Et comme tout évolue, dès le 14è siècle, on crée l'aiguille en fer qui sera percée d'un chas au siècle suivant. Pourtant, il faut attendre 1830, pour coudre de façon mécanique et cela grâce à un inventeur français, Barthélemy Thimonnier. La plupart des encyclopédies anglo-saxonnes, quant à elles, attribuent l'invention à Walter Hunt et à Elias Howe. Dès 1834, le premier fabriqua une machine à coudre utilisant deux bobines et une aiguille percée d'un chas qui ne pouvait coudre qu'un court point droit. Howe, quant à lui, a créé son premier prototype en 1846 au Massachusetts, États-unis. Toujours aux États-unis, la firme Morey & Johnson dépose un brevet en 1849 pour une machine à un fil en point de chaînette. Depuis, la machine à coudre a fait bien du chemin et est devenue un appareil indispensable, celui dont Édouard Herriot1 disait qu'il avait "libéré la femme d'une de ses servitudes ».
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SINGERIsaac Merritt Singer, machiniste de New-York, n'entre dans l'histoire de la machine à coudre qu'en 1851 pour n'apporter que quelques améliorations à l'invention de Howe qui l'attaqua en justice pour le vol de son brevet. Les innovations de Singer furent surtout commerciales, il créa la location vente et des techniques de ventes plus offensives qui lui permirent de construire son empire. La façon de s’habiller s’en trouva bouleversée, le prêt à porter est né avec cette invention. Pour faire connaître son produit, SINGER organisait des conférences un peu partout. Et le 22 janvier 1937 à 9h30 dans la salle des fêtes de l’Université Populaire2 de Leval-Trahegnies, une conférence avec film cinématographique avait pour thème :
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La naissance de la machine à coudreL’entreprise invita les élèves de l’école communale à y participer et Monsieur Jouret, le directeur d’école, fut autorisé à y conduire ses élèves. D’après la photographie que nous avons, les élèves de Madame Deprez, professeur du cours communal de coupe, installées déjà au Château Trigallez, ont pu bénéficier de cette démonstration le 17 octobre 1934. Le cliché commémore cet évènement. Vous pouvez reconnaître à l’avant plan, de gauche à droite, Léon Delrivière, Clément Brédas, bourgmestre, Oscar Thomas et Paul Decroyer, secrétaire communal. Pour ce qui est des jeunes filles, nous attendons votre aide. Geneviève D’HERT
Sources : |
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A la fin de 1347, un fléau, que l’Occident n’a plus connu depuis le 6ème siècle, fait sa réapparition : la peste. Du monde musulman à l’Europe occidentale, la peste décime les populations et fragilise les structures sociales.
Le bacille de la peste la peste bubonique ou peste noire : des taches noires apparaissent sur le corps au niveau des ganglions qui enflent en même temps que la fièvre monte. La mort ou la guérison intervient 3 jours après l’apparition des premiers symptômes. Sous cette forme, la peste est mortelle dans 70 % des cas. La peste pulmonaire : la plus contagieuse, elle s’attaque aux voies respiratoires et est mortelle dans 100 % des cas. Il n’existe aucun vaccin contre cette maladie. |
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La guerre et le commerce, vecteurs du retour de la maladie. Durant l’époque mérovingienne, la peste s’était répandue dans toute l’Europe, mais avait ensuite totalement disparu aussi bien en Occident qu’en Orient. En 1346, elle resurgit dans la région de la mer noire : à Caffa où Mongols et Génois s’affrontent. Au cours du siège, les Mongols, atteints de la maladie, contaminent les soldats de la république génoise qui rentrent vainqueurs mais porteurs du terrible bacille. Les 12 galères génoises abordent d’abord à Messine d’où le mal se diffuse dans les îles voisines. Puis à Gênes et à Marseille où des galères marchandes accostent en novembre 1347. De la métropole phocéenne, le fléau se répand dans toute la France puis dans toute l’Europe. Il atteint Paris en juin 1348 puis il touche le sud de la Grande Bretagne et nos régions, en suivant les axes routiers et fluviaux. L’hiver apporte une accalmie puis la progression reprend dès le printemps 1349. Nos villages ont-ils été épargnés par la grande peste de 1349-1350 ?
C’est en tout cas ce que suggère Gérard Sivéry, professeur au Lycée de Roubaix, dans une étude publiée en 1965 dans les « Mémoires et publications de la Société des sciences des Arts et des Lettres du Hainaut » [...] Patrice LAMBERT |
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Médecin en 1656 avec son masque caractéristique de l’époque de la peste. |
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Peut-être vous en rappelez-vous. Les vacances d'été 2006 ont vu le débarquement d’une équipe cinématographique à Leval. L’équipe namuroise de Snark production a promené ses caméras au Cercle l’Union, dans les installations d’Emballage Industriel, au cimetière, ... Afin de vous informer, nous avons obtenu le synopsis du film qui sortira dans les salles probablement en mars de cette année. Petit secret bien gardé : Vous pourrez y voir notre curé, l’abbé Stalon. Mais chuuuuut ! Une Chaine pour deuxMonsieur Granville, propriétaire d’une petite usine de vélos qui porte son nom, apprend qu’il est gravement malade, et il remet son entreprise au groupe “New Deal”, une société surtout active dans la communication et les media.
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Ily a quarante ans, un véritable ouragan s’est mis à souffler sur une zone que l’on peut délimiter approximativement comme partant d’Erquelinnes, en passant par la région du Centre, le Namurois, le Brabant wallon et la région bruxelloise, du moins en ce qui concerne sa traversée en territoire belge. Il a laissé, à part de nombreux dégâts, de nombreux souvenirs dans les mémoires. Que faire ? Que dire devant les éléments déchaînés ? Moi aussi, je me souviens ! |
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J’avais 10 ans ! Nous étions en plein préparatifs pour la fancy-fair à l’école du Centre. Accoudée au muret qui séparait la cour des « grands » et des petits, je regardais danser ma jeune sœur. Il faisait chaud ! Très chaud ! L’atmosphère est devenue bizarre, le ciel s’est assombri et a pris en même temps une couleur jaunâtre. Prévoyant un orage, nos institutrices nous ont fait rentrer en classe. J’étais en 4ème, chez Madame Pierrard, épouse Capelle. Aux premiers déferlements des bourrasques, nous recevons l’ordre de nous plaquer contre le mur du fond, face aux grandes baies vitrées qui donnaient sur la cour. Là, nous étions aux premières loges. Le spectacle pouvait commencer ! Éberluée, figée, je regardais. Je ne me souviens d’aucun cri, d’aucun bruit. Le temps s’est arrêté ! La stupeur ! Tant d'images chocs pour une enfant ! Les carreaux volent en éclat, d’énormes branches d’arbres, si cela n’était pas des arbres, passent à l’horizontal à 2 mètres du sol. Un débris de carreau blesse au pied une de mes compagnes, Raymonde Acou,... Et puis, le calme ! Est-ce terminé ? Encore abasourdies, les jambes tremblantes, nous sortons dans la cour. Les parents arrivent, apeurés, récupérer leur progéniture. Sur le chemin du retour, d’autres images encore, gravées à jamais dans ma mémoire. Les fils électriques jonchent le sol. Il fallut enjamber les cageots de légumes, les débris de toutes sortes, et ces énormes glaçons, en forme d’œufs de poule ! Dans l’air flottait une agréable odeur de soupe. Arrivées à la maison, plus de vitres, plus de toit ! Plus de légumes dans le jardin ! Maman, seule, avec ses trois filles, de 10, 8 et 3 ans ! Tout le monde était sain et sauf. C’était le principal. Mais quelle désolation tout autour de nous ! Et puis, Papa ! Papa revenant en moto en pleine journée de l’usine ( Il travaillait à Jeumont Schneider). Papa, en fait, avait eu vent ( c’est le cas de le dire) par d’autres Levallois, dont « Barbou » (il tenait un magasin de cadeaux à la rue Allende, en face du GB actuel) qu’il y avait eu de graves dégâts dans son patelin. Barbou avait été averti qu’il devait rentrer parce que sa femme avait été blessée. La toiture lui était tombée dessus ! Inquiet, Papa a décidé de rentrer. Et là s’arrête mes souvenirs avec le retour du père, quoique je me souvienne encore que le lendemain, ces grêlons n’étaient pas encore fondus ! Et puis les échos ont commencé à nous parvenir, des toitures étaient atterries à Mont-Sainte-Aldegonde, un pylône était tourné en vrille, etc. ..
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Ailleurs, la toiture en tôles ondulées, charpente comprise, de l'atelier d'ébénisterie d'ANTOINE HALLOT, à la rue Alexandre Meurant, fut happée, traversa la rue, percuta le pignon de la maison familiale de Max Cassel, passa entre celle-ci et la maison de LÉONCE DELVAL, le voisin, pour s’échouer au fond des jardins. Le plus surprenant, c’est que les lustres en tubes fluorescents étaient intacts, encore accrochés et non cassés ! Pendant ce temps, Max tentait de maintenir les tentures plus ou moins fermées ! Au 193, rue de Fontaine, la baie vitrée, transformée en centaines de projectiles effilés, se planta dans les portes du meuble dressé à l’autre bout de la pièce. On se serait cru au cirque ! A la rue d’Haine, une “deux chevaux” descendait la rue… pour la remonter « en marche arrière » sous la poussée du vent. Vision burlesque pour 2 peintres encore juchés tout en haut de leurs échelles peu de temps auparavant ! Près de l’école Saint-Martin, les vaches paissaient dans une prairie clôturée par une haute haie touffue. Elles se sont retrouvées …… hors de leur enclos, éparpillées sur la route et aux alentours ! Comment ? Mystère. L’église, quant à elle, reçu un très mauvais coup, qui justifie, sans doute, sa fin avec la chute de son clocher. La tornade avait fait tourner les colonnes ! Les élèves de l’école du Bois du Roi, étaient au Château Trigallez, en pleine répétition. Dès les premières menaces célestes, tout le monde tenta de s’abriter au mieux. Certains parents s’abritèrent dans les stands mais ceux-ci s’envolèrent. Les adultes se plaquèrent donc contre les murs du Château et de ses annexes. Les enfants furent enfermés dans le château, dans la cuisine et les réserves, Les gosses hurlaient ! Tandis que la baie vitrée, transformée en centaines de poignards, attaquait la porte qui les protégeait Pendant ce temps, Madame Dybul, une maman affolée, brava la tornade pour rejoindre ses enfants au Château. Elle fut blessée assez sérieusement à la jambe. L’école, elle, avait beaucoup souffert ! Les châssis étaient dans la cour, le mobilier aussi. A l’école des sœurs (l’école Saint-Pierre), c'était le jour de la fête des instituteurs. Les enfants avaient apporté un cadeau pour leur titulaire, Sœur Marie. Et puis, le carnage !.Les élèves trouvèrent refuge chez les sœurs. Pendant ce temps, les éléments déchaînés mettaient à sac notamment tous les cadeaux… Partout la désolation et la peur de retrouver les siens blessés ou pire encore ! [...] |
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Epinois n’est pas comme les autres communes de notre entité historique. Elle se distingue par sa noblesse, puisque Epinois était terre de seigneurs, mais aussi par ses saints peu communs dans le voisinage. (Quoique... Sainte Aldegonde ! Mais elle est native de Cousolre, près de Maubeuge, ce n’est pas loin !) |
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Ainsi, le choix de la dédicace de son église : Sainte Marie-Madeleine. Cette femme fait couler beaucoup d’encre à moult écrivains. Qui était-elle ? Une servante du Christ ? Sa femme ? Un apôtre ? Mais ce n’est pas tout, dans l’église d’Epinois, un véritable joyau que nous vous détaillerons dans un autre article, vous pouvez admirer la statue de sainte Apolline. Pas très connue non plus n’est-ce pas ? Et pourtant, nous devrions la prier plus souvent. Elle est implorée pour les maux de dents. Elle faisait l’objet d’un pèlerinage très couru ! Vous savez certainement que l’ermitage fut fondé sous le vocable de Sainte- Apolline ! Quant aux fermiers de la région, ils doivent connaître sainte Brigitte, protectrice du bétail. Il y a aussi la chapelle Notre-Dame de Cambron ! Si si ! Vous la connaissez sous le terme de chapelle Saint-Fiacre. Elle a d’ailleurs reçu une partie des reliques de ce saint en provenance de la cathédrale de Meaux en 1851. Cette chapelle attira, elle aussi, de nombreux pèlerins, surtout le 30 août, fête de saint Fiacre. Autre bizarrerie, la poutre de gloire de l’église, ancêtre du jubé. Avez-vous déjà vu une autre poutre de gloire dans la région ? Moi pas. C’est une spécificité bretonne ! Qui a voyagé ? Les seigneurs ? Les ouvriers ? Un mystère de plus à creuser ! Mais malheureusement, je pense qu’il faudra creuser profond. Alors si vous pouvez nous aider, …… |
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G.D. |
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