ALFRED BRUX, FILS DE MONT-SAINTE-ALDEGONDE
UN AN DEJA

Décidément, le temps passe vite ! Cela fait déjà un an que disparaissait Alfred BRUX, artiste peintre, né à Mont-Sainte-Aldegonde en 1922.

Alfred était l'un des deux fils de Elie Brux et Bertha Primpurgneau (Bertha du champêtre)
Il a grandi à la rue Haute où sa maman a tenu pendant de longues années une épicerie, alors que son père officiait dans l'enseignement. La boutique était installée dans la maison où a habité Marcel Benoît et où vit d'ailleurs actuellement son fils.
Dans sa jeunesse, Alfred ne prenait guère part aux ébats des garçons et filles de son âge. Il était très réservé. Il étonnait par le sérieux et cet esprit de maturité précoce qui le caractérisait.

D'autre part, la nature l'avait gâté par la finesse de traits d'un visage paisible couronné par une abondante et magnifique chevelure noire et toute bouclée.
Il réservait le plus clair de son attention à ses études qu'il avait entreprises à l'Académie des Beaux-Arts de Mons.
Admirateur de Rembrandt et de Rubens, c'est surtout en tant que peintre qu'il décida de faire carrière, ne dédaignant pourtant pas la gravure.
Artiste fécond, les œuvres se retrouvent en Angleterre, en Hollande, en Allemagne, en Italie, aux États-unis, au Canada et en Belgique, bien sûr.
L'ensemble de son œuvre lui valut de recevoir la médaille d'or et le diplôme d'honneur de l'Institut Européen de la Culture à Crénone (Italie), de même qu'il devint professeur honoris causa en disciplines humanistes. En 1996, la Présidence générale de l'Académie Inter Gréci-marino ; academia de Verbano l'incorpora en tant qu'académicien correspondant.
Partout, son art figuratif et où ressort la grâce, la beauté, la vérité a reçu les plus grands éloges.
C'est largement après la guerre que la famille Brux - Pimpurgneau quitta le village et émigra à Braine-le-Comte.
C'est donc là qu'Alfred repose désormais, ayant quitté la vie à 81 ans.

Gilbert Leclercq

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BENNY COUROYER
Né pour la musique

Benny Couroyer

Benny Couroyer a vu le jour le 19 août 1921 à Leval-Trahegnies au n° 18 de la rue Salvador Allende (anciennement rue Joseph Wauters). Ses parents sont venus s’installer à Leval-Trahegnies car le père travaillait à l’imprimerie Rems. Ils ont eu 5 enfants.

Dès l’âge de 7 ans, Benny suit les cours de violon au Conservatoire Marcel Quinet à Binche. C’est là qu’il rencontre Georgette Navez qui allait devenir un jour son épouse. Elle suivait également les cours de musique. A 14 ans, il apprend le saxophone et la clarinette en autodidacte et étudie l’harmonie avec Henri Sarly.

En 1942, il obtient auprès du jury central, son diplôme de régent en Musique et enseigne dans les établissements scolaires de La Louvière et de Beaumont : enseignement qui ne le passionne guère tant le niveau des élèves est faible et les cours étroits d’esprit. Cette même année, Benny (Bernard de son vrai prénom) épouse Georgette Navez : pianiste et professeur de musique.

La fin de la guerre lui apporte la possibilité de devenir enfin musicien professionnel et c’est avec les DIXIE STOMPERS qu’il prendra son envol sur une voie où plus rien ne l’arrêtera.

Il jouera au sein de nombreux orchestres aux noms prestigieux tels que : Ernst van’t Hof, Léo Souris, Henri Segers et Glen Rock et bien d’autres.

Le jazz fait fureur en Europe, Bernard Couroyer en saisit les multiples facettes avec une force et une rapidité d’assimilation qui forcera longtemps l’admiration de ses collaborateurs.

De 1956 à 1968, il est sax-tenor solo ainsi qu’arrangeur au service de Francis Bay. Il se produit dans l’orchestre de la BRT aux côtés de François Daneels.

Son immense talent contribue à le hisser au niveau des musiciens accompagnateurs d’artistes les plus renommés de la variété belge et étrangère. C’est ainsi qu’il accompagne ou enregistre avec Bourvil, Sacha Distel, Luis Mariano, Annie Cordy, Jacques Brel, Henri Salvador, Joséphine Baker, Nana Mouskouri, Caravelli, John Williams, Freddy Quinn, etc.

Brigitte Lardinois
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SALUT L’ARTISTE...

Hommage à Dany JONNART

Dany Jonnart

Il  n’est pas aisé de parcourir la carrière d’un personnage à propos duquel il y a tant à narrer. C’est pourquoi nous nous  contenterons de rappeler brièvement le parcours musical de Dany.
Né en  septembre 1957, sa jeunesse se passe comme tout petit Levallois, hormis le fait que Dany déjà à cet âge ,s’intéresse fortement à la musique et suit les cours de l’Académie de musique de Binche., il  fréquentera par la suite le Conservatoire de Mons.
Il participe à divers concours  de jeunes solistes et s’illustre à la trompette notamment à Havré et à Ath.
En 1979, Dany rejoint comme trompettiste ,l’orchestre des  « New Ramblers » dirigé alors par Etienne Libert. Il lui succèdera ensuite à la tête de cet ensemble en 1984
.D’années en années et de succès en succès, cette formation ne cessera de progresser dans l’échelle des valeurs tant et si bien qu’elle fut reconnue comme l’une des meilleures du pays. Dany et son orchestre participent a de nombreuses émissions produites par la RTBF tant en radio qu’en télévision ; il  prend part également a maints concours d’orchestres et shows  accompagnant des grands noms de la variété tels que Mort Schuman, Claude Barzotti, Salvatore Adamo ou Nancy Holloway. Il anime aussi diverses manifestations avec Michel Lemaire pour « Médecins sans frontières » ou « Perce neige », le bal des officiers ou autres soirées dites « mondaines », par exemple pour l’OTAN  avec en vedette Jeanne Manson, ou encore le bal de l’académie de  police Emilien Vaes  Son ensemble a aussi été choisi pour la cérémonie d’hommage  organisée au château d’Attre en l’honneur de José Van Dam lors de la sortie du film « Le Maitre de Musique »

En 1986, les « New Ramblers » sont sélectionnés pour représenter la Belgique au festival de Marrakech  où ils retrouvent  d’autres formations en provenance d’une trentaine de pays. A cette occasion, Dany a l’occasion de jouer pour le  cinquantième anniversaire du Roi Hassan II,  dans le stade de  Casablanca.  Ce concert est retransmis à la télévision et sur écran géant a l’extérieur On peut dire que, ce jour là, il a « fait trembler les gradins »

Au cours de cette vaste  mais bien courte  carrière , Dany sillonne l’Europe  et l’Afrique du Nord, mais il accompagne  aussi Michel Lemaire, responsable de l’équipe de Radio du Centre RTBF Namur, et Toots Thielemans en Amérique pour couvrir la sortie aux USA, de la « Chronicle of Twenty Century » éditée par un Liègeois.

En1995, il étend ses activités en compagnie de cinq copains partageant depuis  de longues années l’amitié et le jazz et crée le «  Dixieland Ramblers ».

Tous amoureux de musique de jazz et titulaires de prix d’académie dans leur discipline instrumentale, ils vont parcourir la Belgique et le nord de la France interprétant des airs de  « New Orleans », avec maîtrise à l’instar des grands jazzmen.

D’aucuns ont peut être pu les écouter et les apprécier  dans ce genre musical lors des journées de la musique à « Morlanwelz sur Mississipi ».

Ceci n’est qu’un petit aperçu de la carrière d’un  féru de musique car on peut dire qu’il vivait par et pour elle. interprétant ses  airs selon  son humeur, gaie ou triste… mais toujours avec passion …. Merci Dany pour le bonheur que tu as pu  apporter à ceux qui, comme toi, savent apprécier cet art dans lequel tu excellais. Salut l’artiste, tu as  bien mérité , comme Levallois , de ta terre natale …

 
Brigitte Lardinois et Gilbert Adam
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UN JOUR, LÉON DEGRELLE EST PASSÉ À OUMONT

Léon Degrelle

Nous sommes en 1936. Tout le monde a encore en mémoire les effets désastreux de la crise profonde du début des années 30. Pour les ouvriers, le pouvoir d’achat n’a cessé de se détériorer. Poussés dans leurs derniers retranchements, les prolétaires voyaient de plus en plus la misère envahir leurs foyers. Ils avaient tenté, les mineurs surtout, de résister en déclenchant la fameuse grève de 1932. Combat héroïque mais désespéré qui ajoute en fin de compte un surplus de désillusions pour ses valeureux mais malheureux acteurs.
Pour l’heure, la reprise économique s’est amorcée. Le chômage a fortement diminué. Entraînés dans la spirale infernale du cycle de production maximale, les travailleurs ne rêvent que de revanche. Ils veulent faire payer par leurs exploiteurs les années de disette qu’ils ont connues et dont ont souffert leurs familles.

Par un mouvement de grève qui s’étend rapidement et largement, la classe ouvrière obtient des augmentations de salaire, une diminution des heures de travail et, pour la première fois des congés payés. Et, dans la tête de chacun, tout cela n’est qu’un début. Ce à quoi on espère, c’est le socialisme qui amènera l’ère de la justice sociale.

En France, c’est la victoire du Front Populaire. En Espagne, une victoire du même genre provoque la riposte des couches privilégiées et d’une grande partie de l’armée. C’est la guerre civile ! Ailleurs en Europe, Mussolini a depuis longtemps déjà imposé la domination fasciste à l’Italie. Hitler, en Allemagne, a écrasé et dissout les organisations ouvrières. Par son action en Espagne, Franco s’apprête à rejoindre ses acolytes dans la sphère des dictateurs. En dehors de l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, partout ailleurs, la balance qui régit l’ordre politique et social hésite et ne sait vers quel côté pencher. Le mouvement ouvrier voit monter en ses rangs des porte-parole qui revendiquent la prise de pouvoir que les capitalistes de leur côté ne veulent céder à aucun prix. D’un côté comme de l’autre, on se prépare à la lutte.

Dans les organisations ouvrières, on appelle à la mise sur pied de milices anti-fascistes. On ne veut pas connaître le sort des travailleurs italiens et allemands.

De l’autre côté, certaines couches de la bourgeoisie, conscientes de l’enjeu des futures luttes, se préparent elles aussi. Elles font tout pour appâter les déçus des luttes antérieures et les miséreux qui vivent éternellement au bord d’une détresse incurable. C’est dans ce contexte qu’est né, en Belgique, le mouvement REX. Comme partout dans le monde, les Hitler, Mussolini et compagnie avaient leurs partisans chez nous.

 

Ils étaient très minoritaires, heureusement.

A Mont-Sainte-Aldegonde, personne, apparemment, ne semblait s’y intéresser.

Pourtant, un beau jour, de nouveaux venus arrivèrent. Une famille est venue s’installer dans l’ancienne maison de Philippe Stockart, celle-là même qui devait devenir plus tard la propriété et la résidence d’Henri Santerre et son épouse.
Le bâtiment comprend, à l’arrière, une assez grande salle qui, à l’origine, avait été un atelier de menuiserie. L’atelier fut vite transformé en salle de spectacle. On y avait même construit une scène assez coquette. Et, quand vint le jour de l’inauguration de ce nouveau lieu de réjouissances, nous eûmes droit à une visite très particulière. L’invité d’honneur n’était autre que Léon Degrelle, ce personnage au nom ronflant, chevalier de l’ordre nouveau qui n’arrêtait pas d’aller partout vanter les bienfaits des changements intervenus dans l’Allemagne d’Hitler et l’Italie de Mussolini. Comme il en avait l’habitude, il y alla d’une harangue enflammée destinée à impressionner un auditoire un peu surpris par un tel dynamisme

Après une telle entrée en matière, vint le côté festif. Un couple, champion du monde de danse de salon vint s’exhiber. Nos danseurs animèrent ainsi toute la soirée qui se prolongea jusqu’à une heure très avancée.

Parmi l’assistance, il n’y avait que bien peu de gens du village. Seuls quelques curieux avaient tenu à voir à quoi ressemblait cette « vedette » de l’époque.

La grande majorité des présents étaient venus des communes avoisinantes et même parfois de plus loin. Toujours est-il que l’impact escompté sur la population locale ne pouvait être considéré comme un succès. La sauce ne prit pas.

Au contraire, quelques camarades tinrent à montrer que le candidat dictateur n’était pas le bienvenu chez nous. Aussi, à sa sortie, quelle ne fut pas la surprise du beau Léon de trouver sa voiture renversée contre les murs de l’église. De même, le café qui avait été ouvert par les nouveaux venus et qui devait servir de local rexiste ne connut jamais le moindre succès.

Et, les tenanciers, venus d’on ne sait où, disparurent bientôt de notre vue. On ne sut jamais ce qu’ils étaient devenus.

Bon débarras en tout cas !

Gilbert LECLERCQ et Albert FOSTIER

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MAX BAILLY
SOUVENONS-NOUS

C’est le 21 mai 1995 que Max nous a quittés. Cela fait déjà plus de 10 ans.
Encore maintenant, on se rend compte du vide profond que sa disparition a provoqué dans la vie à Mont-Sainte-Aldegonde, autant que dans sa famille.

De par sa naissance, Max était levallois. Plus précisément, il a vu le jour à Trahegnies, rue Matteotti.
Si l’on oublie un court intermède où, lui étant enfant, la famille a émigré à Anderlues, c’est à Leval que Max a vécu la première partie de sa vie. Il y a passé toute sa jeunesse et y est resté jusqu’à bien au delà de son mariage.
Mais, ayant choisi leur point de chute définitif, Huguette, son épouse, et lui firent construire leur maison à Mont-Sainte-Aldegonde, sur la place. Ils s’y installèrent avec leur fils, Jean-Luc. C’était en 1958.

Max s’intégra aisément dans sa nouvelle commune. Un parfait « touche-à-tout » qu’il était, il ne tarda pas à participer aux diverses activités qui rythment la vie du village.

De plus, Max avait le cœur bien « accroché à gauche », comme on dit. Il se révéla donc être un excellent militant, tant sur le plan syndical qu’au sein du parti socialiste aldegondois. Si bien que en 1979, il est choisi comme président de la section locale du parti. Il l’est resté jusqu’à la fin de sa vie.

En 1988, il devient aussi président du Home Familial, Société d’Habitations Sociales de Morlanwelz. On le connut aussi comme président de l’Union Communale Socialiste morlanwézienne.

Sur le plan professionnel, Max s’était très bien préparé en effectuant de brillantes études à l’Institut Technique de Morlanwelz.
Après divers petits boulots qui lui permirent de prendre contact avec le monde du travail, il est engagé à Distrigaz. C’était en 1952. Il y effectua une fructueuse carrière qui le mena jusqu’à la retraite.

 
Max Bailly
 

SA VIE SPORTIVE


Ce qui a contribué à le rendre si populaire et aussi largement connu, c’est, à coup sûr, l’importante partie de sa vie qu’il consacra au sport.
En football, il fut longtemps sociétaire du Sporting Club Levallois.
Il y débuta en équipes d’âges comme joueur du championnat.
Gravissant les échelons, il finit par accéder à l’équipe première, mais comme gardien de but ! Voilà un parcours bien singulier, on en conviendra !

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Gilbert Leclercq
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